Un Magicien nommé Mozart

Les Echards, LE BOULOU

Date et Heure dim 30-Sep-2018    17:00 - 18:30

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Accessible aux handicapés: 
Parking handicapés: 
Organisé par Musiques & Voix en Pays Catalans




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Programme

Vorrei spiegarvi, oh Dio! (K. 418)

Air pour soprano et orchestre que Wolfgang Amadeus Mozart a écrit pour Aloysia Weber pour l’opéra Il curioso indiscreto de Pasquale Anfossi. Il a été chanté pour la première fois au Burgtheater à Vienne le 30 juin 1783.  Aloysia Weber est la sœur de Constance Weber Mozart.  Elle a été le premier amour de Mozart mais restera toujours sa muse.     

Ce soir, cet air magnifique  est chanté par Laury-Anne Dourou-Lopez

 « Laissez-moi vous expliquer, oh mon Dieu, Quel est mon chagrin!
Mais le destin m’a condamnée  à pleurer et rester silencieuse……..« 

Adagio du Concerto 23 (K. 488)

Mozart réside à Vienne lorsqu’il compose cette œuvre, au printemps 1786, à la même période que son opéra Les Noces de Figaro.
Le second mouvement Adagio figure parmi ses œuvres les plus connues.
Dans la tonalité de fa-dièse mineur — unique dans l’œuvre de Mozart—, ce mouvement constitue le cœur de l’œuvre. La première partie expose une mélodie simple à laquelle sa couleur sombre et son rythme lent confèrent un caractère mélancolique. Une seconde mélodie, plus soutenue et rapide, mais dans la même tonalité, ajoute un caractère particulièrement dramatique à l’œuvre. Henri Ghéon écrit que  » la beauté de ce chant ne souffre pas de discussion : bien desséché qui n’en serait ému aux larmes « .

Emilie Benterfa, délicate et talentueuse pianiste est accompagnée ce soir par l’orchestre de Chambre de l’Empordà

Entre-acte –

Requiem (K. 626)

En 1791, cela fait plus d’un an que Mozart est gravement malade, sentant sa fin proche, c’est peut-être son propre Requiem – son propre hommage que Mozart écrit, cette messe pour les morts qui oscille entre accents terribles et tendres mélodies apaisantes et mélancoliques et où l’on retrouve tout au long de cette œuvre ultime le calme face à la mort.

Tout a été pensé pour que l’œuvre soit comme la mort elle-même : à la fois pathétique et terrifiante, calme et terrible. Écrite pour quatre solistes : soprano (Laury-Anne Dourou), alto (Lucile Rentz), ténor (Lambert Barthès)  et basse (Josep Cabré), un chœur et un orchestre qui,  grave et solennel, convient parfaitement à une messe des morts. L’écriture de Mozart est en elle-même sobre, voire austère : pas d’effets brillants ni de grands solos virtuoses.

Le spectaculaire est ailleurs : le chœur a le devant de la scène et laisse éclater sa puissance. Dans le Dies Irae, moment du Jugement dernier, une formidable tempête survient : les terribles appels du chœur figurent tantôt la colère divine qui s’abat sur les hommes, tantôt des tentatives d’adoucir cette colère, tantôt des cris de terreur… Tout tremble d’angoisse, de fièvre et d’impatience. L’ultime composition de Mozart touche au sublime.

Interprété par plus de 100 Choristes des Choeurs réunis de «L’Accent Lyrique», «Osmose» et «Cor de l’Emporda», avec l’Orchestre de Chambre de l’Emporda et Quatre solistes :

Laury-Anne Dourou-Lopez, soprano
Lucile Rentz, mezzo soprano
Lambert Barthès, ténor
Josep Cabré, basse

Direction et mise en scène : Christian Papis